Face à la menace d’une percée du Front National, la campagne des élections régionales de décembre s’annonçait particulièrement difficile pour un Parti Socialiste bien en peine de définir une stratégie claire contre le parti extrême-patriote.Les manifestations d’amitié venues du monde entier depuis les attentats de Paris ont été pour le président de la République une révélation aussi lumineuse que les projecteurs tricolores braqués sur le Manneken-Pis de Bruxelles.
« C’est quand le corps est chaud qu’il faut le battre », dit le vieil adage. François Hollande, qui est un fin connaisseur de la carte politique mais aussi de l’Almanach Vermot, ne s’y est pas trompé.Dans un premier temps bouleversé par les actes de terrorisme qui ont lacéré les entrailles de Paris et le cœur de la France, le président