Un jeune Lavallois s’est vu retoquer sa demande de se déplacer à plus de 100 km de son domicile car sa raison n’était pas un motif impérieux.
Quand on lui demande comment il a vécu ce début de déconfinement, Pierre, 27 ans, Lavallois de naissance commence avec un ton amer : « J’étais dégoûté. Je comptais vraiment me barrer d’ici, à partir du 11. Ça semblait facile et logique de pouvoir mettre en motif impérieux « quitter cette ville pourrie ». Mais non… J’étais condamné à rester en Mayenne. Pour moi, le gouvernement allait vraiment trop loin ».
Dépité, le jeune homme a été contraint d’envisager autrement les prochaines semaines : « Je comptais rendre visite à mes amis à Paris. Passer mes vacances dans le Sud. Finalement, je