C’était le grand taiseux de cette campagne. A moins d’un mois de la primaire de la droite et du centre, le Führer du IIIe Reich est enfin sorti de son silence.
C’est par un télégramme envoyé à Radio-Paris mais reçu par erreur à la rédaction de Valeurs Actuelles que l’ex-homme fort de l’Europe a exprimé sa préférence : pour lui, c’est Poisson.Ce soutien n’était pas acquis : l’attitude ambivalente du mouvement de M. Poisson, le Parti Chrétien-démocrate, vis-à-vis des homosexuels aurait dans un premier temps irrité M. Hitler. Malgré une brouille survenue au début de l’été 1934, le Führer apprécie en effet grandement les talents de colleurs d’affiches des personnes de cette orientation.L’entretien accordé cette semaine par le président du PCD à Nice-Matin a cependant définitivement fait pencher la