Les autorités algériennes ont critiqué les propositions du ministère de l’intérieur français concernant les dispositions mises en place pour encadrer le travail des journalistes dans les manifestations en France.
Pour le ministère algérien de la communication, il s’agit là d’entraves caractérisées au droit d’exercer son travail de journaliste et de rendre compte des informations vitales au public. « Il est anormal qu’un État puisse décider qui peut savoir et qui peut diffuser des informations, c’est contraire à un l’état de droit et au principe démocratique » souligne en souriant Ammar Belhimer. Mais beaucoup estiment que cette critique cache une autre version, plus amère celle-ci. Le gouvernement algérien espérait ainsi que la France allait partager son savoir faire en matière de maintient de l’ordre avec d’autres pays. « On est déçu car ce