Les répercussions du décès de Naomi Musenga, une jeune mère de famille dont la prise en charge par les services de santé n’a pas été optimale en termes de workflow RH, dépassent le cadre médical pour affecter aussi la profession journalistique.
Certains faits divers traversent les frontières du seul moment fatidique pour frapper leurs contemporains comme un poing dans la gorge. Que cette contagion du sentiment provienne de la nature de l’acte, de la personnalité de sa victime ou de celle de son responsable, la société toute entière s’en trouve elle aussi marquée et se doit de regarder ses plaies dans le miroir.C’est le cas de de la mort de Naomi Musenga.
Naomi Musenga était une jeune, belle et vivante Strasbourgeoise.Fin décembre 2017, prise de douleurs subites, elle avait par