L’ex-président égyptien a été ce samedi condamné à mort pour des faits commis lors de la brève période d’instabilité qu’a connue son pays entre 2011 et 2013. Si la peine capitale est une pratique passéiste que la France réprouve en général, il convient de relever que la méthode de mise à mort retenue — une frappe de l’excellent avion qu’est le Rafale™ — est un point encourageant quant à la volonté du pharaon actuel de s’engager sur le chemin lumineux du progrès.
Mohamed Morsi, déjà condamné au mois d’avril pour incitation au meurtre [1], a été reconnu coupable de crimes contre l’Etat et d’espionnage pour des faits commis au début de l’année 2011.M. Morsi avait alors, selon les accusations du ministère public, participé avec ses camarades du mouvement des