Après de longs mois de souffrances et d’hécatombes pour les habitants des Combrailles, la vie reprend peu à peu depuis ce lundi. Les locaux vont pouvoir retrouver leurs us et coutumes ancestraux tout en restant à l’écart du monde civilisé.
« Franchement, Peste Noire ou pas, j’vois pas la différence », raconte Dédé Couilloux, natif de Giat. Le village a perdu une centaine d’habitants mais rien ne semble avoir changé. « C’est mort, mais c’est chez nous », philosophe-t-il, tout en préparant artisanalement une miche de pain mal cuite et mal levée. A quelques lieues, dans la bourgade de Messeix, on prépare une humiliation publique. « On s’apprête à jeter des épluchures sur une vieille femme. C’est probablement elle qui est responsable de la fermeture de la mine de charbon et du covid-19 », argumente
Lire la suite :