Effet collatéral malheureux de la crise du coronavirus, les abandons de pangolins sur les aires d’autoroutes connaissent ces derniers jours une hausse inédite. Reportage.
Il s’appelle Rudy et c’est un superbe pangolin de 6 ans à peine. Couché sur le sol, ses écailles reflètent le soleil de ce début de printemps et il gratte la terre de ses pattes griffues à la recherche d’insectes à déguster. Attaché à un arbre par une lourde chaîne, il a été abandonné là par ses anciens propriétaires, probablement en raison de la psychose de ces derniers jours concernant le Covid-19. « Si on ne nous avait pas contactés, le pauvre serait mort de faim » constate Sylvie Mazarian, bénévole à la Société Protectrice des Animaux (SPA). « Heureusement, nous l’avons recueilli et aujourd’hui