Quelle ne fut pas la surprise des Saulzetois quand ils découvrirent des bataillons de chars et de fantassins aux alentours de leur village. Mais pourquoi et comment ?
C’est au petit matin et en allant faire ouvrir les cages de ses poules que Henri-Jacques Gradu tombe nez à nez avec un soldat russe dans son jardin. Les deux hommes en sont encore stupéfaits. « C’est stupéfiant ! Il était là, à faire ses besoins dans mes fraisiers, ses armes à portée de main. Je lui aurait bien proposé un café dans un autre contexte, mais là ça m’a vexé… » Les autres habitants sont plus partagés. « Les cocos débarquent, c’est reparti comme en 44 ! », s’enjoue Philibert-Arnold, vétéran de la guerre du feu.
Pas loin de 1200 soldats
Le chef du régiment, le
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