« Ici, entrez je suis là ! » : la voix du brigadier-major qui doit nous recevoir ce matin peine à nous parvenir, muré qu’il est derrière une montagne de papier dont seul le sommet de son crâne dépasse.
L’aménagement, dont l’équilibre paraît précaire, impressionne. Ce qui permet au policier d’attaquer bille en tête : « ‘voyez tout ça ? Des procurations, que des procurations. On ne fait que ça depuis un mois. ». Le gradé est à bout de nerfs et chaque geste trop brusque menace de faire s’écrouler l’édifice de papier. Dans cet arrondissement parisien cossu, au cœur de la 2e circonscription qui a causé tant de chagrin à Henri Guaino, les habitants ont filé dès l’arrivée des beaux jours. Résultat : des tombereaux de demandes de