Avec l’annulation de tous les festivals de musique, ce début d’été est particulièrement morose pour les amateurs et habituels festivaliers qui, pour la première fois pour certains, sont contraints de rester chez eux, à des centaines de kilomètres des plaines verdoyantes où s’amoncellent habituellement bière et décibels. Mais pas cette année …
Parmi ceux-ci, Jean-Marie Lairoussiat, un sensenruthois de 39 ans, vit la situation particulièrement mal : « Il a plutôt bien géré le confinement, explique sa compagne Louise, jusqu’à la semaine dernière, lorsque les premiers souvenirs de Werchter et du Graspop ont débarqué sur sa page d’accueil Facebook. » Et depuis, c’est le drame : Jean-Marie passe le plus clair de temps à broyer du noir, à un point tel qu’il emploie une multitude de subterfuges pour faire passer sa nostalgie.
Lire la suite :