Lors d’une conversation par texto avec une nouvelle connaissance, Julia a pris la décision de raccourcir son « ahahah » afin de faire preuve d’honnêteté et de rester raisonnable.
« Je me suis dit : Quelle est cette décadence humaine ? Comment puis-je m’autoriser à participer à cette détérioration de la société ? », raconte la jeune femme de 29 ans qui a eu le courage de rester fidèle à elle-même. « Je me suis soudainement rendu compte qu’il était malsain de faire preuve d’autant d’abondance », poursuit-elle à propos de ce moment marquant où elle a dû prouver à elle-même qu’elle était capable de discipline. « Un instant après avoir écrit ce troisième ‘ah’, j’ai senti que je ne m’identifiais plus à ce rire grossier », ajoute Julia