Le drame a eu lieu dans la journée du 7 août à Clermont-Ferrand. Une patrouille de cinq soldats qui se promenait tranquillement a eu à faire usage de la force. Plusieurs jours ont été nécessaires avant que l’histoire ne s’ébruite.
Malgré le devoir de réserve qui leur interdit de raconter quoi que ce soit, le chef de l’escouade, que nous appellerons Mauricette, revient sur les évènements du drame. « On se racontait des histoires graveleuses avec les copains, quand d’un seul coup, un groupe d’assaillants nous a attaqué, sans prévenir. Armés eux-aussi, ils utilisaient de la même façon notre genre d’équipement, certainement volé sur des soldats qu’ils avaient dû tuer. »
La rue, théâtre d’un sauvage affrontement.
« Ça canardait sévère ! On a d’abord lancé nos coups de semonce, comme le veut l’usage.
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