A peine la journée internationale des droits des femmes achevée, les paysans des Combrailles demandent à leurs épouses de revenir aux champs.
Dans les Combrailles, on vit encore comme au XIXème siècle. Pour la majorité de la population, la place des femmes est au foyer et dans les champs. La journée d’hier n’aura donc été qu’un bref répit où il leur a été autorisé de s’amuser et de sortir. Mais aujourd’hui, c’est le dur retour à la réalité. « Doudiou, on leur accorde une journée, c’est bien déjà suffisant », commente Robert. Son épouse, Jocelyne, devra aujourd’hui labourer trois hectares de terrain tout en s’occupant de leurs six enfants. Elle devra aussi préparer le linge et faire la cuisine, pendant que Robert ira au bistrot avec ses amis.
Un sexisme qui pose
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