C’est un drame peu connu mais une réalité pour près du quart des pratiquants de sports de luttes : chaque année des centaines d’entre eux se font des nœuds avec leur bras pendant leurs prises et doivent leur séparation que grâce à la chirurgie.
Jean-Michel a 47 ans, il pratique la lutte depuis 20 ans. Mais il a déjà été opéré plus d’une dizaine de fois après s’être fait des nœuds avec ses bras en essayant de maîtriser son adversaire. « On essaie de faire attention, mais chaque fois j’ai un bras qui fait une clé à un autre et trop tard, je me retrouve coincé ». S’il a aujourd’hui perdu toute motricité de ses bras (les os ont été retirés à partir de la 6e opération) il continue de pratiquer