Amar Saidani n’aime qu’on le dérange chez lui, aux Champs, à Neuilly, à Saint Germain des Prés, à Passy, autrement dit partout à Paris où le mètre carré équivaut au PIB du Burundi. Rachid Nekkaz l’a appris à ses dépens il y a un peu plus d’un an lorsque le drabki l’a surpris en train de fricoter dans sa boite aux lettres. Nekkaz s’est mangé un si méchant coup de boule qu’il porte jusqu’à ce jour en creux les plis des rides frontales de Saidani sur son visage.
Une dizaine de gilets jaunes ont subi le même sort aux Champs-Elysées alors qu’ils manifestaient contre la hausse des taxes sur le carburant en bas de l’immeuble de l’ex secrétaire général du FLN. Le visage plein de sang, le nez éclaté,
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