Les voleurs des transports, l’une des professions les plus touchées par les grèves, ont fait savoir qu’ils réclamaient un retour à la normale.
« C’est scandaleux ! Autant de jours sans transports, ça suffit ! C’est plus une grève c’est des vacances là ! Comment on va la financer notre retraite si on a aucun revenu en décembre et en janvier nous ? Au boulot les cheminots ! » s’emballe Didier * un pickpocket parisien, au chômage technique depuis le début des grèves.
Le fond propre de la réforme ne passe pas chez les pickpockets : « Est-ce qu’on compte sur le gouvernement pour payer notre retraite nous ? Non ! On bosse et on bossera peut-être jusqu’à nos 70 ans, et alors ? C’est comme ça la