Le vice-ministre de la défense est un homme très courtisé ces derniers temps. Lorsque Nazim Baya m’a informé qu’El Manchar avait décroché une interview exclusive de Fakhamatouhou II, j’ai sauté de joie tel un cabri en rut ou un député FLN en face d’un sandwich cachir.
J’ai passé la nuit à ressasser les questions que je pourrai lui poser, j’ai revu ses discours et ses éditoriaux sur la revue El Djeich. J’ai saigné des yeux et des oreilles, certes, mais le jeu en valait la chandelle.
Le lendemain, en début d’après-midi, j’étais fin prêt à rencontrer le Fariq.
J’attendais patiemment dans l’antichambre de son bureau lorsque j’aperçu Ali Fodil, le directeur d’Echourouk, en sortir avec un gros paquet de feuilles A4 rouges avec la mention “Massadirouna” Je compris que c’était bientôt
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