Faut-il pleurer, faut-il en rire ? Fait-elle marrer ou bien pitié ? La politique algérienne a dépassé toutes les fictions. Deux scènes surréalistes s’étaient produites hier soir au siège du Conseil constitutionnel. D’abord, le directeur de campagne du candidat fantôme Abdelaziz Bouteflika vient déposer les signatures du président actuel par procuration violant ainsi la constitution pour la énième fois. Un peu plus tard, on apprend que Rachid Nekkaz, la star de cette précampagne farcesque serait finalement le directeur de campagne d’un autre « Rachid Nekkaz » un cousin mécanicien. Un coup de théâtre qui a laissé les journalistes présents, comme Bouteflika, sans voix. Les Algériens suivant patiemment l’événement, en espérant un éventuel retrait du candidat fictif Bouteflika, ont été abasourdis. Même si beaucoup de citoyens sont restés concentrés
Source : https://el-manchar.com/2019/03/04/le-gouvernement-annone-la-mise-en-place-dune-cellule-psychologique-apres-la-journee-dhier/Lire la suite :