« Avant, c’était clair et net : les réfugiés, on les cognait » raconte Luc Mallet en faisant craquer ses phalanges. Ce grand gaillard passionné de rugby, ne mâche pas ses mots. « On a tout eu : des afghans, des syriens, des érythréens, des irakiens, même des palestiniens c’est vous dire, le nombre de métèques qu’il y avait… Pardon, je voulais pas dire métèque, vous le retirerez dans l’interview d’accord ? Bref. Et on devait les dégager. Alors on les poussait, et on donnait des coups de cutter dans leurs tentes Quechua… S’ils résistaient on sortait les matraques. Voilà, là j’avais l’impression d’être utile pour mon pays ».
Pourtant, l’arrivée des réfugiés ukrainiens a changé la donne, si bien que Luc ne reconnait plus son métier. « Je
Source : https://www.legorafi.fr/2022/03/25/un-crs-repense-au-bon-vieux-temps-ou-il-coupait-les-tentes-des-refugies-au-cutter/ Lire la suite :