Après des semaines sans la moindre coupe de cheveux, de nombreuses personnes, peut-être des millions, ont adopté chez elles la mode hippie, qui faisait fureur dès la fin des années 1960.
« Maintenant, je sens la vie différemment. J’aime mes cheveux longs, les couleurs, l’herbe… Je suis libéré tout en étant enfermée, c’est bizarre. Mais la nature me manque », témoigne Chloé Daychirtautal, arborant une belle chevelure d’un mètre cinquante. Il ne faut pas croire que ce courant n’a séduit que les femmes. De nombreux hommes comptent garder leurs cheveux désormais longs de plusieurs dizaines de centimètres, à l’instar de Michel Grugru, 67 ans et ancien de la vague des Sixties. « Il faut bouger les mentalités, et c’est maintenant », se convainc-t-il.
Sex, Drug and Indian Music
De plus en plus dans les rues,
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