Drôle de période.
Il y a 3 semaines, un président demandait à sa population d’aller au théâtre, de braver le virus avant moins de 10 jours, plus tard d’ordonner un confinement sans jamais en prononcer le mot dans son discours (peut-être pour dire plus tard : « Ce n’était pas un confinement, la preuve, je n’ai jamais prononcé ce mot »). Depuis plusieurs mois, on navigue dans une ère de post vérités, où chacun s’arroge sa petite part de vérité. « Je ne laisserai personne dire… » « J’assume que… ». Il y a eu le mépris, une arrogance teintée de racisme, face à un pays, l’Italie. Sur une grande chaîne d’information, Alain Duhamel raillait l’Italie et ses premiers mille morts qu’il qualifiait de « tragédie théâtralisée » et se félicitait que pour l’immédiat il n’y avait