Le Coronavirus a transformé un grand nombre de citoyens en héros. Alors que l’on parle abusivement du courage des médecins, infirmiers, pompiers, policiers, caissiers, routiers, agriculteurs, enseignants et tant d’autres, on tend encore à négliger l’héroïsme de ceux confinés chez eux. Dédé est l’un d’entre-eux.
« Franchement, c’est l’enfer. On peut plus commander des pizzas tous les jours sans recevoir des remarques moralisatrices à la con », raconte Dédé, avachi dans son canapé, une bière à la main. IL regarde une énième série, visiblement attristé. « Maintenant qu’il y a ce confinement, je me sens obligé de faire deux jogging par jour, c’est tendu. Et si au premier les flics me voient, je peux plus ressortir après… C’est hallucinant ». Pour lui comme beaucoup d’autres, jamais la sensation d’état de guerre n’a été
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